Le flash, épisode 2, un peu d’histoire.

Un peu d'histoire.

Les premiers flashs ont été créés en 1887. On utilisait alors de la poudre de magnésium. Hautement inflammables, ces flashs restaient dangereux et imprécis. À partir de 1930, les flashs sont fermés.

  • Ampoule flash. Inventées par Johann Ostermeyer, ingénieur allemand, en 1930. Ces ampoules contiennent un filament d’aluminium encapsulé dans une atmosphère d’oxygène. Elles sont à usage unique. Kodak généralise ce type d’ampoule dans les années 60 pour équiper des appareils photo grand public. Le « Flashcube » comptait 4 ampoules de petite taille sur les quatre faces d’un cube qui pivotait de 90° à chaque prise de vue.
  • Le flash électronique. Ce type de flash, fonctionnant sur le principe de la lampe à décharge, a remplacé progressivement les Flashcubes. Ils sont légers, puissants avec une température de couleur lumière du jour obtenue par une lampe au xénon. Au fil des ans et de l’évolution de l’électronique et de l’informatique embarquées, ils se sont améliorés, apportant aux photographes un réel confort dans l’éclairage portatif. Les photographies suivantes montrent différents modèles, du plus simple au plus perfectionné.
    • Modèle ultra simple. Peu puissant et entièrement manuel.
    • Modèle intégré à l’appareil photo. Sur la photo de gauche, il s’agit d’un Polaroïd, mais de nombreux modèles compacts et les téléphones mobiles ont un flash intégré.                                                                    
    • Modèle ultra performant, le flash cobra. Toute la technologie moderne dans ce type de flash avec une restitution très fiable de la lumière et une panoplie extrêmement fournie de possibilités. Son inconvénient le tarif.
    • Ce type de flash existe aussi en manuel et quelques marques venant d’Asie tirent leur épingle du jeu en proposant des flashs cobra plus ou moins sophistiqués, mais à un tarif plus abordable.Ci-d​​​​​​​essous, un émetteur – r​​​​​​​écepteur permettant de déclencher le flash de droite à distance.​​​​​​​       

  • Le flash de studio. Plus gros, plus chers, plus lourds, ils étaient jusqu’ici réservés au studio, avec des tarifs prohibitifs pour les photographes amateurs ayant un besoin occasionnel de la puissance qu’ils délivrent.
  • Des batteries endurantes permettent aujourd’hui de sortir du studio en le rendant autonome pour accompagner les photographes en extérieur. 
    • ne marque chinoise a fait ses preuves et propose du matériel bien moins cher que les marques habituellement utilisées par les professionnels, qu’ils soient reliés au secteur ou sur batterie. C’est ce dernier type qui nous intéresse pour cet article.
    • Le plus petit, présenté ici, l’AD200 (200 W), a environ le même encombrement que le flash cobra Nikon ci-dessus (environ 64 W), pour une puissance multipliée par 3. Il permet, entre autres, d’effectuer des prises de vue même en plein soleil en haute vitesse avec encore plus d’efficacité que le cobra.
    • Les nombreux accessoires, softbox (boîtes à lumière), bol beauté, réflecteurs, changement de têtes, etc. permettent au photographe amateur de se lancer dans le monde du studio.
    • Le NG est donné pour un flash électronique sans diffuseur supplémentaire. La puissance des lampes torche de studio et des flashs de studio n’est pas exprimée par un NG du fait qu’ils sont fréquemment utilisés avec des diffuseurs de différentes formes. On utilise alors le Watt seconde (Ws) ou le Joule (J). Même si on parle de « puissance », c’est inexact, car il s’agit d’énergie.
    • Ci-dessous, dans la même marque, le AD400 (400W) un flash équipé d’un bol beauté, encore plus puissant (plus lourd et plus cher !).​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​

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