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Le flash, épisode 3, comment ça marche.

Dans cet épisode, je vais expliquer comment fonctionne un flash électronique. Je n’emploierai pas de termes trop techniques, je me limiterai à la fonction globale de groupes de composants pour que chacun puisse comprendre le fonctionnement global d’un flash électronique.

Un flash électronique peut être en un seul bloc pour les plus simples ou en deux blocs pour les flashs évolués, ce que je vais décrire.

  • Le premier bloc est, à sa base, pourvu d’une « griffe » permettant de le monter sur un appareil photo ou sur un autre support adapté, pour déporter le flash. Pour les flashs manuels, il n’y a que deux contacts, pour ceux plus évolués, ces contacts sont plus nombreux et sont différents d’une marque à l’autre.

Il comporte ensuite :

    • divers boutons et voyants – mis en marche – boutons de réglage – bouton de zoom – bouton de sélection du mode (esclave ou maître) – voyant d’allumage – voyant  de charge complète, etc.
    • Un porte pile (ou accus).
    • différentes connectiques - alimentation extérieure – câbles de synchronisation – déclenchement à distance, etc.
    • Un récepteur pour déclencher l’éclair à partir d’un autre flash ou d’un émetteur.
    • Une première électronique / informatique embarquée.
    • Un écran LCD.
  • Le second bloc est appelé « tête du flash » :
    • Il est orientable. Exemple flash cobra Nikon SB 900 (photo), la tête pivote de 180° horizontalement - 90° vers le haut et 11° vers le bas.
    • C’est la partie qui contient le tube à éclat qui génère l’éclair.
    • C’est là qu’est la seconde partie électronique, celle qui génère et stocke la charge du flash.
    • La lentille de Fresnel qui répartit l’éclair en fonction de la focale.
    • Une « vitre » de protection sur laquelle viennent un diffuseur grand-angle et un réflecteur blanc (incorporés, mais amovibles).
    • Un diffuseur indépendant qui vient se fixer sur la tête de flash.
    • Quelques fois, une porte gélatines colorées fait partie des accessoires fournis.                                                    
  • Le fonctionnement « électronique ».
    • Pour ceux qui s’intéressent particulièrement au fonctionnement détaillé d’un flash moderne, vous trouverez une documentation technique complète sur le lien http://jp79dsfr.free.fr/Photo-Tech/ - Le portail de JP – dont est issu le schéma suivant. Pour la grande majorité d’entre vous, soyez rassuré, je n’entrerai pas si loin dans les explications !

Attention aux curieux, il est dangereux de démonter un flash sans connaissances en électricité. Un flash de studio peut présenter des tensions supérieures à 1Kv et un flash cobra une tension de 320v.           

    • Le flash cobra est alimenté majoritairement par 4 piles de 1,5v, soit 6v au total. Cette tension va alimenter un transformateur de charge pour passer de 6v à 300v grâce au convertisseur haute tension à découpage (oscillateur). Le temps de charge varie en fonction de la puissance délivrée par les piles. Remarque, les flashs de studio utilisent une source d’alimentation de haute puissance, permettant un recyclage de la tension utile très rapide. Pour le flash Godox AD200, il est de 1,8s et la moitié pour le flash Godox AD400. Les flashs cobra modernes nécessitent un temps de charge minimum d’environ 5s. 
    • Cette tension est stockée dans un composant électronique que l’on trouve dans de nombreux appareils sous diverses formes ; le condensateur. 
    • Nous avons vu que l’éclair des flashs électronique provenait d’une ampoule, tube Xénon, constitué d’une enceinte en verre contenant le gaz, équipée d’une électrode à ses deux extrémités, permettant le passage de courant. 
    • La tension d’environ 350v n’est pas suffisante. Je passe sur le fonctionnement du tube, mais sachez qu’il doit être amorcé par une très haute tension, c’est le rôle du circuit THT qui délivre une tension de l’ordre de 5 000 à 10 000v (10Kv). 
    • Les premiers flashs électroniques vidaient le condensateur après chaque décharge de ce dernier pour alimenter le tube. C’est la mise au point de composants rapides comme les IGBT, capables de résister aux très fortes intensités dont a besoin l’ampoule, qui a permis de couper le courant circulant dans le tube, avec deux avantages :
      • Moduler la quantité d’énergie émise.
      • Produire rapidement plusieurs éclairs de faible puissance avant de lancer un nouveau cycle de charge. On verra plus loin l’importance de cette évolution technique pour la créativité du photographe.

 

 

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